mercredi 4 juillet 2012

Cent ans de Solitude


S'il n'y avait qu'un livre sur une ile déserte avec moi, ce serait celui là !
Bien entendu, il n'est pas Prix Nobel (1982) pour rien. Les professionnels l'ont aimé mais les débutants également ! Il est l'un des plus beaux ouvrages du 20ème siècle.

Cette fresque familiale est MERVEILLEUSE, c'est un tourbillon de parfums, d'émotions, de couleurs, de sentiments.

Il est long mais aucun mot n'en est en trop. Il dresse le portrait d'une famille sur 100 ans, plusieurs générations. Mais à travers cette famille, c'est toute la société sud américaine qu'il fait évoluer.

Guerre civile, peste, folie, vieillesse mais aussi amour, rire, fantaisie... on retrouve toute la palette des émotions dans cet ouvrage.
Garcia Marquez a une écriture dense, inventive, imagée. Il manie l'humour avec une dextérité qui nous fait sourire d'événements tragiques !
Pour moi, il est le roi du réalisme magique des auteurs d'Amérique du Sud que j'adore (Isabelle Allende, Sepulveda, etc. etc.)

Un conseil pour débuter le livre : munissez-vous d"une feuille et d'un crayon papier pour dessiner petit à petit l'arbre généalogique de la famille..............ou vous serez vite perdu !
Résumé

Cent ans de solitude est l'épopée de la fondation, de la grandeur et de la décadence du village de Macondo, perdu quelque part dans une jungle de l'Amérique du Sud, et de sa plus illustre famille.

Dans son isolement, Macondo vit d'abord dans un monde orienté vers la magie sous l'influence des gitans qui détiennent le savoir.

Puis l'Histoire entre en scène, avec les deux fils du fondateur José Arcadio Buendia, et c'est une suite de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions. Après l'Histoire, c'est la civilisation qui vient bouleverser Macondo avec l'implantation d'une compagnie bananière, invasion de la civilisation industrielle américaine. Et ce sera le déclin, l'échec ; condamnée dès les origines par le culte de la solitude où elle s'enferme, la famille Buendia s'éteindra et un déluge détruira le village de Macondo.

Cent ans de solitude est un théâtre géant où les mythes engendrent les hommes, qui, à leur tour engendrent les mythes, comme chez Homère, Cervantès ou Rabelais. C'est l'épopée symbolique de tout le Continent latino-américain à travers la fabuleuse saga d'un village perdu.

2 commentaires:

  1. Pour ma part je trouve ce roman très surfait et peu brillant, certes bien écrit et témoignant d'une belle puissance narrative chez son auteur, mais totalement creux.

    Gabriel Garcia Marquez a une imagination foisonnante, mais quel intérêt ? Où est le génie ? Le livre ne présente aucune structure construite, il n'y aucun fil conducteur, aucune analyse psychologique, nous sommes en présence de faits imaginaires relatés avec une densité décourageante, qui plus est sans beaucoup d'humour ni beaucoup d'esprit...

    D'ailleurs Marquez a dit lui-même ne pas comprendre le succès de ce livre en particulier : "La plupart des critiques ne réalisent pas qu'un roman comme Cent ans de solitude est un peu une blague". Certains livres sont hissés au panthéon de la littérature mondiale et parois cela reste énigmatique, voire injustifié. Non, non, je ne trouve pas ce livre brillant...

    Je préfère largement l'œuvre de Tolstoï qui relève véritablement du génie !

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  2. tout est une question de goût et tous sont respectables :)

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