dimanche 12 août 2012

Tropique du Capricorne s'inspire de l'Alsace

C'est le titre de l'article publié le 30 juin dans le quotidien "L'Alsace"

"Manuela de Seltz – un pseudonyme créé à cause du lien affectif de l’auteur avec son village d’origine – est une écrivaine comblée : la romancière est en effet lauréate du « Coup de cœur » d’Eliette Abecassis dans le cadre du concours des romans d’été « Femme actuelle, les nouveaux auteurs 2012 ». L’auteur, âgée de 37 ans, a écrit son roman, paru le 14 juin dernier, notamment à partir de ses souvenirs d’enfance en Alsace. La jeune femme, qui se dit passionnée de littérature et de voyages, a achevé son premier roman, Tropique du Capricorne, il y a trois ans. Elle y raconte l’histoire de quatre personnages à un tournant de leur vie, de Strasbourg à Bordeaux, de Paris à Hanoi, de New York à Cayenne."
http://www.lalsace.fr/actualite/2012/06/30/litterature-tropique-du-capricorne-s-inspire-de-l-alsace

jeudi 2 août 2012

Article dans le Journal Sud Ouest

Le 29 juillet, Sud Ouest publie l'article suivant :


Une plume entre Bordeaux et Rio
Manuela de Seltz publie son premier roman grâce à un concours littéraire.

Loin de l'agitation de l'aéroport de Mérignac, dans sa maison de Haute Gironde, Manuela de Seltz se consacre désormais uniquement à l'écriture. (Photo léa Aubrit)



Manuela de Seltz, habitante de Cézac, en Haute Gironde, a décidé de commencer à écrire sur un coup de tête, à 38 ans. Et elle a bien fait. Pendant cinq mois, en juin 2009, elle ne quitte pas son bloc-notes et son ordinateur et accouche d'un premier roman déjà récompensé qui nous fait voyager de Bordeaux à Rio.
« Tropique du Capricorne », sorti le 14 juin aux éditions Les Nouveaux Auteurs, a tout ce qui fait un bon livre, de chevet ou de plage. Un fond de Musso aux airs de Lévy, de New York à Hanoi en passant par l'Alsace natale de l'auteur, des airs de Pancol ou des « Chroniques de San Francisco » avec ses quatre personnages aux destins croisés qui s'évitent et finalement se poursuivent, et parfois même un peu de la dureté d'un récit de Stephen King.

De Mérignac à Hanoi
Mais le roman est loin d'être seulement une évocation d'autres, Manuela de Seltz a su y mettre d'elle : le personnage de Cali lui ressemble presque en tous points. Mère de famille nombreuse travaillant à l'aéroport de Mérignac, elle cherche l'évasion. Et si Cali l'a trouvée dans bien autre chose, Manuela l'a trouvée, elle, il y a trois ans, en se lançant dans cette écriture puis en quittant son travail pour pouvoir enfin respirer. « J'avais de plus en plus de mal avec le travail en décalé, le rythme effréné, comme Cali dans le livre. »

« J'ai écrit en seulement cinq mois, raconte-t-elle, exactement dans l'ordre du livre, en alternant les histoires des quatre personnages. Il n'y a pas que Cali qui a un peu de moi : Paul pour le côté romantique et fleur bleue, Marc et la Guyane pour mon penchant écolo, et Georges avec le sujet de l'enfance maltraitée qui me touche beaucoup. » L'ancienne employée d'Air France fait voyager le lecteur entre eux et leurs univers complètement différents. « Je suis allée dans chaque lieu que je décris. »

Déjà une reconnaissance
Ce roman, elle a eu du mal a le laisser partir, à y croire. Après l'avoir vendu en auto-édition sur Internet, faute de réponse positive de la part de grands éditeurs, elle avait un peu laissé tomber et se consacrait à l'écriture de nouvelles. En novembre dernier pourtant, elle découvre l'existence du concours « Femme actuelle » pour les nouveaux auteurs. À sa grande surprise, elle passe les étapes, puis, en mai, remporte le coup de cœur des lecteurs, du jury et même de la présidente du jury, Éliette Abécassis (au départ, près de 400 auteurs concourent).
« Je n'y ai vraiment cru que quand j'ai eu la récompense : l'édition de « Tropique du Capricorne » entre les mains ! Je savoure le fait d'être éditée. C'est tellement rare... Évidemment, maintenant, quand je le relis, je trouve que je pourrais faire mieux car, depuis, mon écriture s'est affirmée, même si je pense que j'ai trouvé mon style. »
Pour ce qui est de poursuivre l'aventure avec un deuxième roman, l'idée fait son chemin chez l'auteur : « J'attends d'avoir la bonne idée, mais c'est sûr que ça ne sera pas une suite. » Car, sans vouloir révéler la fin, Manuela de Seltz a déjà une mauvaise habitude : elle ne peut pas s'empêcher de tuer ceux qu'elle invente.
Par Léa Aubrit
« Tropique du Capricorne », aux éditions Les Nouveaux Auteurs.