mardi 18 décembre 2012

S'il n'y avait qu'un seul film

Des dialogues dignes d'un recueil de poésie, des acteurs merveilleux, une histoire de toute beauté....

Je ne suis pas une grande fan du 7ème art mais ce film serait le seul que j'emmènerais sur une île déserte.

J'ai eu des coups de coeur pour d'autres (Les nuits fauves notamment, le Patient anglais ou encore Sur la Route de Madison) mais je reviens toujours à celui-ci :



RéalisationMarcel Carné
ScénarioJacques Prévert
Acteurs principaux
Pays d’origineDrapeau de France France
Sortie1945
Durée1re époque : 95 min.
2e époque : 87 min.
 

 

Paris, 1828. Dans la foule présente sur le boulevard du Crime, le mime Baptiste Deburau, par son témoignage muet, sauve Garance d'une erreur judiciaire. Celle-ci, femme libre et audacieuse, en avance sur son temps, intimide Deburau qui n'ose pas lui déclarer franchement son amour. Nathalie, la fille du directeur, aime Baptiste. Garance entame une liaison avec un jeune acteur prometteur, Frédérick Lemaître, mais aime en secret Baptiste. Après que Baptiste les a invités à venir travailler au Théâtre des Funambules, Garance se trouve injustement accusée d'une tentative d'assassinat commise par son trouble ami Pierre François Lacenaire et se voit obligée d'accepter la protection du comte de Montray.

Quelques années plus tard, Baptiste, marié à Nathalie, obtient un grand succès sur les boulevards où il a fait de la pantomime un art reconnu et populaire. Frédérick a accédé lui aussi à la célébrité, et rêve de pouvoir monter Shakespeare. Garance, devenue depuis compagne du comte, est revenue à Paris et assiste incognito à toutes les représentations de Baptiste. Un jour alors qu'il se présente à la demeure du comte de Montray, Lacenaire en est chassé avec mépris. Il jure de se venger de cette humiliation, ce qu'il fait en découvrant aux yeux de tous Baptiste et Garance en train de s'embrasser – il tire le rideau qui cachait les amoureux isolés sur un balcon, opérant une fois de plus un effet de théâtre. Mais cette vengeance ne lui suffit pas : il assassine, quelques jours après, le comte de Montray. Après leur première et unique nuit d'amour, Garance, qui ne veut pas détruire le bonheur du petit garçon que Baptiste a eu avec Nathalie, s'en va, au désespoir de Baptiste.


mercredi 12 décembre 2012

Dédicaces à Rivétoile

N'oubliez pas : je serai en dédicaces à la


librairie De la Presqu'ïle, au centre Rivétoile de Strasbourg ce samedi 15 déc de 15 à 18h 

 

 Je vous attends nombreux.........surtout mes anciens collègues d'AF!!!!!!!
(et sinon, je rentre chez moi pour 4 jours !!!!!!! ma belle Alsace, j'arriveeeeeeeeeee!!!!!!!!!)

mardi 11 décembre 2012

Ecriture et musique

On me demande souvent si j'écoute de la musique quand j'écris....la réponse est OUI.
Je ne supporte pas le silence quand j'écris.
Mes sources d'inspiration sont nombreuses.......la vie quotidienne, un film, une discussion avec quelqu'un, un article de magazine ou de journal et surtout : la musique.
Alors j'écoute de tout, de tous les genres.
Mais en ce moment, voilà qui m'inspire : ALAIN BASHUNG.
Fabuleux...merveilleux...de la dentelle....
J'ai une prédilection pour La nuit je mens ou encore sa reprise de Christophe, Les mots bleus.
Mon frère m'a fait découvrir celle ci :

Reposez en paix Mr L'Artiste



C'est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d'argent
La lunette d'un microscope
Et tous ces petits êtres qui courent

Car chacun vaque à son destin
Petits ou grands
Comme durant les siècles égyptiens
Péniblement...

A porter mille fois son poids sur lui
Sous la chaleur et dans le vent
Dans le soleil ou dans la nuit
Voyez-vous ces êtres vivants ? (x2)

Quelqu'un a inventé ce jeu
Terrible, cruel, captivant
Les maisons, les lacs, les continents
Comme un légo avec du vent...

La faiblesse des tout-puissants
Comme un légo avec du sang
La force décuplée des perdants
Comme un légo avec des dents
Comme un légo avec des mains
Comme un légo...

Voyez-vous tous ces humains
Danser ensemble à se donner la main
S'embrasser dans le noir à cheveux blonds
A ne pas voir demain comme ils seront...

Car si la Terre est ronde
Et qu'ils s'agrippent
Au-delà, c'est le vide
Assis devant le restant d'une portion de frites
Noir sidéral et quelques plats d'amibes

Les capitales sont toutes les mêmes devenues
(x2:)
Aux facettes d'un même miroir
Vêtues d'acier, vêtues de noir
Comme un légo mais sans mémoire (x2)

Pourquoi ne me réponds-tu jamais ?
Sous ce manguier de plus de dix milles pages
A te balancer dans cette cage...

A voir le monde de si haut
Comme un damier, comme un légo
Comme un imputrescible radeau
Comme un insecte mais sur le dos
Comme un insecte sur le dos (x2)

C'est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d'argent
La lunette d'un microscope
On regarde, on regarde, on regarde dedans...

On voit de toutes petites choses qui luisent
Ce sont des gens dans des chemises
Comme durant ces siècles de la longue nuit
Dans le silence ou dans le bruit... (x3)



Et puis celle-ci aussi :

mercredi 5 décembre 2012

Livres en Citadelle, Blaye les 8 et 9 déc 2012

VENEZ NOMBREUX
 
Le lieu est splendide, les auteurs de talent ...........
on y fête la littérature (et un peu le vin)
 
20 ème Edition
 
 
ON VOUS ATTEND